Je vous ai déjà présenté de nombreux beaux marque-pages espagnols, envoyés par FABIENNE. En voici deux autres, très beaux encore, avec une carte également de Fabienne, qui représentent des moulins de la région de Castilla-La Mancha (devenus célèbres avec l'histoire de Don Quichotte)
Merci beaucoup Fabienne
Moulin de Consuegra
Consuegra Campo de Criptana
Photos José Barea
Castilla-La Mancha
La province de Castilla-La Mancha est l'une des 17 communes autonomes d'Espagne. Sa capitale est Tolède.
Assiégée par les arabes au VIIIe siècle avant d'être reprise au XIe siècle par les royaumes chrétiens, Castilla-La Mancha, connue autrefois sous le nom de Castilla Nueva (Nouvelle Castille)
possède de ce fait un riche patrimoine culturel.
Célèbre pour son artisanat et ses monuments, elle est aussi l'un des territoires d' Europe les plus riches en réserves naturelles, parcs naturels et parcs nationaux.
Elle est connue pour ses traditionnels moulins à vent que Cervantès a rendu immortels dans son célèbre Don Quichotte.
Sources internet
Don Quichotte
L'ingénieux Hidalgo Don quichotte de la Manche (El ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha) est un roman écrit par Miguel Cervantès et publié à Madrid en deux parties, en 1605 et 1615.
L'intrigue couvre les aventures d'un pauvre hidalgo (gentilhomme) de la Manche, Alonso Quichano ( Alonso Quijano), obsédé par les livres de chevalerie.
Ceux-ci troublent son jugement au point que Quichano se prend un beau jour pour le chevalier errant Don Quichotte, dont la mission est de parcourir l'Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés. Il prend la route, monté sur son vieux cheval Rossinante, et accompagné d'un paysan stupide, Sancho Panza, trompé par ses promesses de récompense extraordinaire.
Don Quichotte passe pour un illuminé auprès de ceux qu'il rencontre. Il croit que les auberges ordinaires sont des châteaux enchantés et les filles de paysans de belles princesses. Il prend les moulins à vent pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Il considère qu'une paysanne de son pays, Dulcinée du Toboso, qu'il ne rencontrera jamais, est l'élue de son coeur, à qui il jure amour et fidélité.
Sancho Panza, son écuyer, dont la principale préoccupation est, comme son nom l'indique, de se remplir la panse, estime que son maitre souffre de visions, mais il se conforme à sa conception du monde, et entreprend avec lui de briser l'envoûtement dont est victime sa Dulcinée.
A la fin du deuxième volume, Don Quichotte, vaincu par le chevalier de la Blanche Lune (Samson Carrasco), s'en retourne chez lui. Sancho le supplie de ne pas abandonner, lui suggérant de prendre le rôle de berger, souvent mis en scène dans des histoires bucoliques.
Ayant abandonné la lecture de tout roman de chevalerie, Don Quichotte retrouve la raison et fait dès lors preuve de la plus grande sagesse, avant de mourir entouré de l'affection et de l'admiration des soins.
Source Wikipédia
Extrait de Don Quichotte : Les moulins à vent, chapitre VIII
...En ce moment, ils découvrirent trente ou quarante moulins à vent qu'il y a dans cette plaine, et dès que Don Quichotte les vit, il dit à son écuyer :
-"La fortune conduit nos affaires mieux que ne pourrait y réussir notre désir même. Regarde, ami Sancho; voilà devant nous au moins trente démesurés géants, auxquels je pense livrer bataille et ôter la vie à tous tant qu'ils sont. Avec leurs dépouilles, nous commencerons à nous enrichir; car c'est prise de bonne guerre, et c'est grandement servir Dieu que de faire disparaître si mauvaise engeance de la face de la terre."
-"Quels géants ?" demanda Sancho Panza.
-"Ceux que tu vois là-bas," lui répondit son maître, "avec leurs grands bras, car il y en a qui les ont de presque deux lieues de long."
-"Prenez donc garde," répliqua Sancho, "ce que nous voyons là-bas ne sont pas des géants, mais des moulins à vent, et ce qui parait leurs bras, ce sont leurs ailes, lesquelles, tournées par le vent, font tourner à leur tour la meule du moulin."
-"On voit bien," répondit don Quichotte, "que tu n'es pas expert en fait d'aventures : ce sont des géants, te dis-je, et si tu as peur, ôte-toi de là et va te mettre en oraison pendant que je leur livrerai une inégale et terrible bataille."
En parlant ainsi, il donna de l'éperon à son cheval Rossinante, sans prendre garde aux avis de son écuyer Sancho, qui lui
criait qu'à coup sûr, c'était des moulins à vent et non des géants qu'il allait attaquer. Pour lui, il s'était si bien mis dans la tête que c'était des géants que non seulement il n'entendait
point les cris de son écuyer Sancho, mais qu'il ne parvenait pas, même en approchant tout près, à reconnaitre la vérité.......